Aujourd'hui marque six mois depuis le début de la guerre du 7 octobre. Depuis lors, des milliers de personnes ont été tuées et 75 % de la population de Gaza, soit 1,7 million de personnes, ont été déplacées de force dans la bande de Gaza.
Selon l'Organisation mondiale de la santé, la population est exposée à un risque élevé de famine et de maladie en raison du manque criant de nourriture, d'eau potable, d'installations sanitaires et d'accès aux soins de santé. De nombreux établissements médicaux, camps de réfugiés, écoles des Nations Unies et installations où les civils avaient trouvé refuge ont été détruits. Les infrastructures de télécommunication ont également été endommagées, limitant l'accès à Internet, aux lignes téléphoniques et à l'information.
Les frappes aériennes et terrestres militaires en cours, ainsi que les restrictions imposées à l'aide humanitaire, limitent considérablement les efforts de secours d'urgence et la présence des organisations humanitaires. L'instabilité de la situation et les attaques visant les camions d'aide humanitaire et les travailleurs humanitaires rendent les opérations d'aide extrêmement difficiles et dangereuses, tant pour la population que pour les travailleurs humanitaires.
Avec l'effondrement des systèmes de santé, de télécommunications, d'éducation et d'aide humanitaire à Gaza, la situation est plus alarmante que jamais. Le Conseil de sécurité des Nations unies a récemment adopté une résolution en faveur d'un cessez-le-feu, qui n'a pas encore été mis en œuvre. La population a désespérément besoin d'un soutien physique et mental et d'un cessez-le-feu effectif.
TSF exprime sa solidarité avec toutes les personnes touchées par cette guerre et appelle à un cessez-le-feu immédiat et effectif, ainsi qu'à un accès garanti et sécurisé pour toutes les organisations humanitaires afin que l'aide vitale puisse être acheminée de toute urgence.

Discussion entre membres