Bienvenue dans le numéro 85 de Call to Comms!

Cette semaine, nous partageons quelques idées sur la façon dont les réseaux sociaux affectent la réponse humanitaire pendant les crises, et comme 2024 touche à sa fin, nous nous concentrons sur la situation et les besoins des migrants en Amérique latine et sur la façon dont TSF a répondu et prévoit de répondre à l'avenir.


Les réseaux sociaux et l'action humanitaire améliorent-ils ou entravent-ils  l'aide ?

Les réseaux sociaux jouent un rôle multiple dans les interventions d'urgence, en offrant des plateformes comme Facebook et Twitter pour diffuser rapidement des informations essentielles et mobiliser les communautés pour coordonner les efforts de secours. Toutefois, ces avantages s'accompagnent de défis tels que la désinformation, les contenus qui suscitent la panique et l'inégalité d'accès aux outils numériques, qui peuvent entraver l'efficacité des réponses et aggraver les vulnérabilités.

L'article donne un aperçu des principales façons dont les réseaux sociaux influent sur les situations d'urgence, tantpositivement que négativement, et propose des idées pratiques pour tirer parti de ces plateformes de manière responsable pendant les crises.

Les réseaux sociaux favorisent-ils ou entravent-ils la réponse d'urgence ?
L'utilisation des réseaux sociaux dans le cadre d'une intervention d'urgence peut susciter des débats. Nous partageons quelques idées sur la façon dont les réseaux sociaux affecte la réponse humanitaire pendant les crises.

La situation migratoire en Amérique latine en 2024 et la réponse de TSF 

"Le premier semestre 2024 au Mexique et en Amérique centrale a été marqué par des crises humanitaires et des droits de l'homme, des impacts du changement climatique, des réformes et des accords bilatéraux, des tensions politiques et sociales, la coopération internationale et une augmentation des déportations. L'ensemble de ces facteurs reflète la complexité et l'interconnexion des défis migratoires dans la région." -

Armando Samayoa, directeur régional de TSF pour l'Amérique latine et les Caraïbes.

Originaires de diverses régions du monde, avec une augmentation du nombre de personnes provenant de pays en situation de conflit tels que l'Ukraine et la Palestine, les personnes ont migré pour échapper à la violence, aux conflits et à la pauvreté. Des milliers de personnesont fui la crise économique, politique et sociale au Venezuela.

La violence, le crime organisé et les conditions climatiques difficiles rendent le voyage des migrants extrêmement dangereux. Le long de la frontière sud du Mexique, dans des régions telles que Tapachula, Chiapas, ou dans le fossédu Darién,une région géographique qui relie les continents américains, la situation est particulièrement critique. 

CBP One, une application mobile du Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis, peut également poser de nouveaux défis aux migrants : c'est désormais le principal moyen pour les demandeurs d'asile d'obtenir un rendez-vous pour déposer une demande d'asile, mais elle pose des problèmes techniques et peut être complexe à utiliser.

"Les informations fournies pour s'inscrire à CBP One ont été excellentes et instructives."

Une migrante hondurienne de 28 ans, dans un centre d'hébergement partenaire de TSF

TSF utilise la technologie pour diffuser des informations fiables et adaptées dans les refuges d'Amérique latine, en accordant une attention particulière aux besoins actuels, comme le CBP One. Depuis le début de l'année, plus de 150 000 personnes ont eu accès à des informations, leur permettant de prendre des décisions éclairées et de rester en sécurité. TSF explore de nouvelles perspectives pour l'année à venir afin de continuer à répondre aux besoins de communication et d'information des personnes déplacées.

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